J144 Nous aidons Octavio à récupérer les tubercules mis à cuire la veille dans le four du boulanger, sa maman ira ensuite les vendre au marché. Nous apprécions bien ce lieu et la personnalité d'Octavio et nous ne démarrons qu' à 12H.

Une "courte "descente de 20KM, une attaque puissante des moustiques (ou plutôt petites mouches, traitres et vicieuses, qui s'approchent sans qu'on les entendent, piquent sans qu'on le ressente et nous laissent, tatoués de marques rouges et pris de gratouilles pendant plusieurs jours). Nous pique niquons avant d'attaquer 22 km de montée qui nous amènent en fin d'après midi au hameau de Shihuarki. Nous y devenons très vite l'attraction. Quasiment aucun touriste ne s'arrête ici et encore moins en vélo. Nous demandons l'hospitalité car aucune auberge à des kilomètres à la ronde. Le responsable du village nous propose aimablement de dormir dans la salle communale. Cela nous convient parfaitement.
 Mais manque de chance pour nous ce soir là, exceptionnellement, une réunion est prévue avec tous les habitants du village pour parler du traitement des eaux usées et de l'installation de WC secs. Nous attendrons des heures dans le froid la fin de cette interminable réunion. Les enfants et adolescents du village, n'étant pas conviés, nous tiendront compagnie et nous aideront à passer le temps...
 A la sortie, un des villageois viendra vers nous pour nous inviter à manger chez lui. Il nous offrira du maïs grillé, du fromage et un dessert à base de maïs (Masamor morada). Un moment important d'échange avec cette famille péruvienne qui nous fera réfléchir. Ces gens qui vivent si chichement sont tellement généreux avec des étrangers comme nous...